À l'occasion du cyclotour des tiers-lieux d'Ile-de-France, Transonore vous propose de découvrir les meilleures alternatives de la région.

Ils sont là. Dans les villes, dans les campagnes et pourtant nous les connaissons peu. Les tiers-lieux ne sont pas toujours identifiables ou accessibles à tous. Pour y remédier, l’association “A+ c’est mieux !” qui les fédère en Ile-de-France propose depuis quelques années de partir à leur découverte… en vélo.

Après le sud et le nord de la région, cap cette année à l’est, avec sept lieux alternatifs visités, du 18ᵉ arrondissement de Paris, à Compiègne, dans l’Oise. Du 30 août au 1er septembre, une trentaine de participants a ainsi enfourché son vélo pour découvrir une diversité de lieux pas comme les autres. Ateliers d’artistes, EHPAD, ferme urbaine… Transonore vous propose de découvrir le meilleur de cette sélection et de rencontrer le maire du petit village d’Auger-Saint-Vincent qui fait des tiers-lieux un axe essentiel des politiques rurales. 

Mais c’est quoi en fait un tiers-lieux ?

On retrouve un peu près autant de définitions que de lieux. Mais depuis l’émergence du mot, il y a dix ans, ses contours se précisent. Selon le dictionnaire Robert, il s’agit d’un “espace de sociabilité, d’initiative citoyenne, où une communauté peut se rencontrer, se réunir, échanger et partager ressources, compétences et savoirs.” On l’appelle “tiers lieu” parce qu’il s’agit du troisième lieu de sociabilisation après la maison et le travail. Les porteurs de projets mettent en plus souvent l’accent sur l’accueil inconditionnel de tous et des initiatives alternatives qu’ils portent. 

Combien de tiers-lieux en Ile-de-France ? 

Fin 2022, l’Institut Paris Région comptabilisait 1 030 tiers-lieux à l’échelle de l’Île-de-France, soit 66 % de plus qu’en 2017. Un chiffre qui devrait donc être aujourd’hui plus important. Parmi ceux-ci, on retrouve aussi bien des bureaux mutualisés, que des fablabs ou lieux d’accompagnement. Une carte les recense ici.

« Le café associatif est le projet le plus important du village ! »

À l’occasion du cyclotour des tiers-lieux d’Ile-de-France, nous avons rencontré le maire d’Auger-Saint-Vincent, pour qui la politique locale doit en priorité favoriser la création de lieux de sociabilité. Doléances des gilets jaunes, écologie, art… Il tente de faire des lieux associatifs le centre de l’action commune.

Lire l’interview de Fabrice Dalongeville

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